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Le rituel de richesse des anciens rois africains : explication complète

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Imaginez un palais baigné d’or, des colonnes sculptées à la main, des tambours qui résonnent dans la nuit, et un roi assis sur un trône, entouré de prêtres, de griots et de gardiens du savoir.
Au cœur de ce décor, un rituel très particulier : un rituel de richesse, destiné à assurer la prospérité du royaume.

Ce n’est pas qu’une belle histoire.
Dans de nombreux royaumes africains, la richesse n’était pas vue comme un simple hasard ou une question de commerce uniquement. Elle était considérée comme le résultat d’un alignement : entre le roi, les ancêtres, les forces de la nature et les lois invisibles de l’univers.

Comment des empires comme le Mali, le Ghana, le Songhaï, l’Éthiopie ou le Zimbabwe ancien ont-ils pu atteindre une telle prospérité ?
Derrière les routes commerciales, l’or, le sel et les alliances, il existait une vision spirituelle de la richesse, soutenue par des rituels précis.

Plongeons dans cet univers.


1. Les fondements spirituels de la richesse royale

Pour les anciens rois africains, la richesse n’était pas seulement :

  • de l’or,
  • des troupeaux,
  • des terres ou des esclaves.

C’était avant tout un état d’harmonie.

L’argent comme reflet de l’invisible

L’idée centrale était simple :

Si le lien avec les ancêtres, les esprits, la nature et le divin est bon, la prospérité coule naturellement.

Ainsi :

  • Avant une grande décision économique (ouvrir une route commerciale, signer un traité, financer une expédition), le roi consultait des devins, des prêtres, des marabouts, des sages.
  • On pratiquait la géomancie, la divination par les cauris, la lecture des signes dans le feu, l’eau ou le sable.
  • Le roi n’était pas qu’un dirigeant politique : il était aussi un pivot spirituel, responsable de l’équilibre entre visible et invisible.

Les ancêtres comme garants de la prospérité

Dans de nombreux royaumes :

  • Les rois entretenaient un culte des ancêtres royaux.
  • On considérait que les anciens rois, une fois morts, continuaient à veiller sur le royaume depuis le monde invisible.
  • Des offrandes leur étaient régulièrement faites :
    nourriture, libations, encens, sacrifices symboliques.

Un roi qui négligeait ces liens spirituels risquait :

  • la sécheresse,
  • les guerres,
  • les famines,
  • la chute de son pouvoir.

La richesse était donc vue comme une conséquence de l’alignement, pas comme un simple but matériel.


2. Les grandes cérémonies de manifestation d’abondance

Au niveau collectif, les royaumes mettaient en place de grandes cérémonies de prospérité.
Ces rituels avaient plusieurs fonctions :

  • unir le peuple autour du roi,
  • renforcer la foi en la prospérité du royaume,
  • “charger” spirituellement l’année à venir.

Les rituels sonores : tambours, chants, invocations

On croyait au pouvoir du son.

  • Les tambours sacrés n’étaient pas de simples instruments : ils étaient considérés comme des messagers entre les mondes.
  • Les rythmes joués pendant les cérémonies de richesse étaient spécifiques, transmis de génération en génération.
  • Les chœurs de griots et de prêtres récitaient des paroles de bénédiction pour :
    • les récoltes,
    • le commerce,
    • les caravanes,
    • la stabilité du royaume.

Le but ? Créer une vibration collective orientée vers l’abondance.

Danses royales et symboles de prospérité

Les danses rituelles royales étaient codifiées :

  • chaque geste représentait une idée : la pluie, la fertilité, le commerce, la paix, la victoire, l’or.
  • le roi votait parfois lui-même, ou bien ses représentants, ses généraux, ses prêtres.

Costumes, masques, couronnes, bijoux… tout était choisi pour :

  • refléter la richesse existante,
  • attirer une richesse future.

On ne dansait pas “juste pour danser”,
on dansait pour parler au monde invisible.


3. Les alliances mystiques avec les éléments naturels

Les anciens rois africains vivaient dans une réalité où tout est vivant :

  • l’eau,
  • le feu,
  • la terre,
  • l’air,
  • les montagnes,
  • les fleuves,
  • les forêts.

Chaque élément avait son esprit, son caractère, son pouvoir.

L’eau : flux, commerce, fertilité

Les fleuves (Nil, Niger, Congo, Sénégal, etc.) étaient considérés comme :

  • les veines du royaume,
  • apportant vie, transport, commerce.

Rituels typiques :

  • ablutions au lever du soleil dans une eau considérée comme sacrée,
  • libations (on verse de l’eau au sol pour offrir aux ancêtres et aux esprits),
  • bénédiction des bateaux, des caravanes, des récoltes avec de l’eau “chargée” de prières.

La terre : abondance, ressources, mines

La terre était vue comme une mère :

  • on lui demandait permission avant d’ouvrir une mine, de cultiver, de bâtir.
  • des offrandes étaient enterrées au pied des arbres, aux croisements, dans les champs.

Les rois faisaient parfois des rituels où ils :

  • touchaient la terre,
  • s’enduisaient de poussière,
  • marchaient pieds nus sur le sol du royaume,
    pour symboliser leur lien direct avec la prospérité du territoire.

Le feu et l’air : transformation, prières, souffle vital

  • Le feu servait à brûler des résines, des herbes, des offrandes.
    La fumée portait les prières vers le ciel.
  • L’air (vent, souffle, souffle de la parole) était au cœur des incantations, bénédictions et serments.

L’élément clé :

On ne séparait jamais le matériel du spirituel.


4. Les techniques secrètes de transformation énergétique du roi

Au-delà des grandes cérémonies publiques, il existait des pratiques intimes, strictement réservées au roi et parfois à l’héritier.

L’idée :

“Un roi intérieurement faible ne peut pas attirer une prospérité forte.”

La “respiration dorée”

On retrouve, dans diverses traditions africaines, des pratiques proches de :

  • la méditation,
  • la visualisation,
  • la respiration consciente.

Par exemple :

  • assis face au lever du soleil,
  • le roi inspire profondément en imaginant une lumière / énergie dorée entrer dans son corps,
  • puis expire en visualisant cette énergie se répandre sur :
    • ses terres,
    • son peuple,
    • ses projets.

Cette pratique :

  • ancre un sentiment de puissance calme,
  • renforce la confiance,
  • donne une impression de maîtrise et de bénédiction.

Bains rituels et “aura de prospérité”

Les bains royaux n’étaient pas que de l’hygiène :

  • on y ajoutait des plantes réputées pour attirer la chance et la prospérité,
  • des huiles parfumées,
  • parfois des poudres minérales (sel, argile, parfois même particules d’or dans certains récits).

Objectif symbolique :

  • se purifier des énergies de pauvreté, d’échec, de jalousie,
  • se “recharger” en confiance, en autorité, en magnétisme.

Aujourd’hui, on peut y voir un équivalent de :

  • spa + auto-hypnose + ancrage mental de richesse.

5. L’héritage moderne de ces rituels ancestraux

Alors, qu’est-ce qu’on fait de tout ça aujourd’hui ?

On ne vit plus dans un palais,
on ne sacrifie pas des bœufs à l’aube au bord du fleuve,
et on ne dirige pas un empire commercial transsaharien.

Mais les principes derrière ces rituels peuvent encore nous inspirer.

Ce que ces rois savaient (et qu’on oublie souvent)

  1. La richesse commence dans l’invisible
    • dans nos croyances,
    • nos émotions,
    • notre rapport au monde.
  2. La gratitude attire plus que la plainte
    • les rois remerciaient les ancêtres, les dieux, la nature,
    • avant même d’avoir reçu les nouvelles richesses.
  3. Les symboles influencent le mental
    • couronnes, bijoux, tambours, costumes,
    • tout servait à incarner la prospérité.
  4. Les actions concrètes restent indispensables
    • routes commerciales, organisation, sécurité, alliances politiques :
      les rituels accompagnaient des stratégies réelles, ils ne les remplaçaient pas.

Un “mini-rituel” moderne inspiré des rois (symbolique, pas magique)

Sans promettre de miracles ni de richesse instantanée,
vous pouvez créer un petit rituel symbolique pour :

  • travailler votre mentalité d’abondance,
  • renforcer votre motivation,
  • aligner vos actions sur vos intentions.

Exemple :

  1. Choisissez un objet symbolique
    • une pièce brillante, une petite statuette, un bijou, un cauri, etc.
      → Ce sera votre “symbole de prospérité”.
  2. Créez un petit “espace prospérité” chez vous
    • un coin de bureau, une étagère.
    • placez-y votre symbole, une bougie, peut-être une plante.
  3. Une fois par semaine :
    • allumez la bougie,
    • prenez quelques respirations profondes,
    • pensez à :
      • ce que vous avez déjà (gratitude),
      • ce que vous voulez construire (objectifs financiers concrets),
    • notez 1 action simple que vous ferez dans la semaine pour améliorer votre situation (économiser un peu, apprendre, négocier, lancer un projet…).

Ce n’est pas de la “magie qui fait tomber l’argent du ciel”.
C’est un rituel d’intention qui vous aide à :

  • structurer votre esprit,
  • rester concentré,
  • agir avec clarté.

C’est exactement l’essence des rituels royaux :
aligner l’intérieur et l’extérieur.


Conclusion : la vraie richesse selon les anciens rois africains

Les rituels de richesse des anciens rois africains ne sont pas juste des curiosités exotiques.
Ils nous rappellent une vérité profonde :

La prospérité n’est pas seulement une question de chiffres.
C’est une question d’alignement entre :

  • ce que vous pensez,
  • ce que vous ressentez,
  • ce que vous faites.

Les rois africains savaient que :

  • un esprit clair,
  • un cœur reconnaissant,
  • un lien fort avec leurs valeurs, leur peuple et leurs ancêtres,

créaient un terrain fertile pour :

  • les bons choix,
  • les bonnes alliances,
  • les bonnes opportunités.

Vous n’avez pas besoin d’être couronné pour appliquer cette sagesse.

Commencez par :

  • honorer ce que vous avez déjà,
  • clarifier ce que vous voulez vraiment,
  • poser des actions concrètes, même petites,
  • et, si vous le souhaitez, créer vos propres rituels symboliques pour ancrer tout ça.

Parce qu’au fond, le vrai pouvoir royal, c’est celui que vous reprenez sur votre propre vie.


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